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Spiruline – Permaculture certifiée
Permaculture certifiée

Spiruline

La spiruline qu’est-ce que c’est ?

 

« Arthrospira platensis » ou spiruline est une microalgue spirulée de 0,2 mm, d’une couleur bleue-verte et est une des origines du développement de la vie sur Terre. Elle est âgée de plus de 3milliards d’années et est utilisée pour l’alimentation humaine depuis l’Antiquité.

Souvent cultivée en bassin, on la retrouve aussi à l’état sauvage dans des régions chaudes et des lacs alcalins riches en sels minéraux (ex : lacs des désert de la ceinture tropicale).

Elles sont très riches en vitamines, en fer et en protéines.

Ce sont principalement la Lonar (provenance d’Inde) et la Paracas (provenance du Pérou), qui sont cultivées dans les fermes aquacoles.

 

Quand et pourquoi la consommer

 

Si vous êtes en bonne santé et n’éprouvez aucun mal-être la spiruline vous aidera à maintenir cet épanouissement. C’est un “élixir de bien-être” ! Pour les sportifs, femmes enceintes, étudiants, personnes âgées, etc.

Dans le cas contraire la spiruline peut venir en renfort contre la “mal-bouffe”, malnutrition dans les pays du Tiers-Monde, Asthénie, Anémie, Ostéoporose, etc.

  • Bonne pour le système immunitaire
  • VS cancer
  • Contre le cholestérol
  • Radioprotection
  • Effet probiotique
  • Effet antioxydant
  • VS virus
  • Contre les effets des métaux lourds
  • En cas de diabète, obésité et d’hypertension

 

 

La culture de la spiruline :

 

Pour pouvoir cultiver la spiruline, il faut reproduire artificiellement son milieu de vie, et créer les conditions nécessaires à son développement : bassins sous serre pour la chaleur, ombrage et systèmes d’agitation (pour ne prendre de coup de soleil) par roues à aubes ou par pompes, alcalinité, etc…

Il existe ensuite de multiples systèmes qui permettent de récolter et de sécher la spiruline à basse température pour conserver toutes ses propriétés.

Selon la latitude, les producteurs peuvent cultiver toute l’année ou seulement une partie.

La spiruline a besoin de chaleur et de main d’œuvre qualifiée :

  • Cultivée entre 35 et 40°C avec une température optimale à 37°C. En dessous de 20°C la croissance est stoppée.
  • Elle utilise l’O2, le CO2 et l’énergie solaire pour se développer. Elle a aussi besoin d’azote et de phosphore pour se développer.
  • Études en train d’être menées pour voir si on ne peut pas coupler le digestat et la production de spiruline de manière à profiter de la production d’azote et de phosphore du digestat. La phase liquide du digestat peut d’ores et déjà être utilisée comme support de culture puisque le CO2 produit est directement utilisé comme substrat par les algues.
  • Cultivée sous serre dans un bassin d’une vingtaine de cm de profondeur en béton et recouvert d’une bâche pour pouvoir récolter la spiruline. L’eau est en circuit fermé (pas de grosse consommation donc). Il ne faut pas d’ensoleillement direct (nécessité d’avoir des zones d’ombres donc).
  • Production normalement saisonnière (avril à octobre ) mais grâce au chauffage de la serre possibilité de le faire même en hiver (production plus faible malgré tout puisque moins de soleil).
  • Elle nécessite des gens formés et investis car une serre de 600m2 représente environ 350h de travail/an.
  • En France, elle est vendue à 150€/kg.
  • Elle est utilisée pour l’alimentation humaine, animale et notamment en aquaculture. Elle peut aussi être une ressource méthanisable (pour celle qui ne pourrait pas être extrudée et séchée). Pour l’instant cette utilisation reste expérimentale et n’est pas économiquement rentable.
  • Elle permettrait de valoriser 95% de la chaleur
  • Sa culture requiert dix fois moins d’eau que n’importe quelle autre culture , pour un rendement protéique à l’hectare (30 à 50 tonnes) quinze fois supérieur au Soja (2,5 tonnes).

 

La production

1ère étape : le filtrage

La culture est pompée sur un tamis “alimentaire”. L’eau passe à travers le filtre qui retient les algues sous forme de bouillie épaisse avant de retourner dans le bassin. Ce circuit fermé permet de minimiser l’apport en eau afin de faire de la culture raisonnée.

2ème étape : la récolte

Au fur et à mesure que l’eau s’écoule du tamis et retourne dans le bassin de culture, il faut récolter la spiruline en faisant en sorte qu’elle contienne le minimum d’eau possible. A la fin de la récolte, la bouillie d’algue contient encore 90% d’eau.

3ème étape : le pressage

La bouillie d’algue est mise dans un sac de même matière que le filtre pour être ensuite pressée par un poids pendant 15 à 30 minutes.

A la fin de cette étape la bouillie d’algue contiendra encore 80% d’eau.

Il est alors possible de la consommer. Cependant la spiruline fraiche ne se garde pas plus de trois jours.

4ème étape : l’extrudage

Cette opération consiste à passer la spiruline fraiche dans une extrudeuse afin qu’elle en ressorte sous la forme de filaments réparties sur les claies de séchage.

5ème étape : le séchage

Dans un séchoir classique.

 

 

La spiruline en Suisse :

Spiruline swiss made : https://www.facebook.com/pg/spirulineswissmade/about/?ref=page_internal

Stéphane Sasvari / 

Il a utilisé la plateforme we make it pour récolter des fonds pour monter une serre de 100m2 comprenant quarante fûts, une pompe à air, du matériel de connexion et, bien entendu, les éléments nécessaires à la récolte, au séchage et au conditionnement. En comptant l’aménagement du terrain il lui fallait investir 22’000 CHF pour réaliser son projet.

 

La culture biologique en France

Atouts :

Obtention de la Prime à l’Efficacité Energétique.

Spiruline un produit commercialisable sur un marché en plein essor.

Valorisation possible des digestats soit en retour dans le processus de SpiruBiose, soit en épandage sur les cultures car les digestats sont riches en fertilisant. Recréer cette symbiose de la méthanisation avec la spiruline favorise un cycle vertueux où co-produits de la méthanisation deviennent des ressources pour cultiver la spiruline.

 

Contraintes :

Réglementaire : il n’existe pas encore de cahier des charges en France pour les algues non marines (normalement prévu pour le 01/01/2015)

Technique : il est difficile de fournir un azote, d’origine organique, assimilable par la spiruline et qui ne salisse pas le milieu de culture (goût, odeur, transparence)

 

HYES comme bureau d’étude :

 

Avant-projet :

  • Sommaire : étude thermique et économique (global, technique)
  • Détaillée : conception et implantation (détails et appropriation)

Construction (Maîtrise d’œuvre) :

Intervention de spécialistes pour formation personnalisée en fonction du projet mené.

Lancement de la culture :

Suivi de culture : régulier ou urgence (analyse et bilan de culture)

Commercialisation :

HYES offre la possibilité de commercialiser la production de spiruline en garantissant la vente

En combien de temps ?

Environ un an : 6mois d’études de faisabilité et 6 mois de construction.

 


Les infos viennent d’ici :

la spiruline du moulin,

l’ENSAIA,

Swissmade,

HYES,

Algorigin.